ECONOMIE DE LA GUADELOUPE

L’économie de la Guadeloupe est dynamique et diversifiée. Département et région d’outre-mer donc bénéficiant du label de France, l’économie guadeloupéenne présente de nombreux atouts. En effet, au lieu de se focaliser autour d’une économie de rente ou d’une économie polarisée, elle a la particularité d’avoir un système productif complet. Avec une population essentiellement jeune et qui devrait se situer à plus d’un demi-million à l’horizon 2030, les acteurs économiques ne risquent pas de manquer. Bien qu’elle regorge de multiples atouts, à l’instar de l’offre de formation scolaire et universitaire de haut niveau, il reste que l’économie de la Guadeloupe tourne principalement autour de l’agriculture, de l’industrie agro-alimentaire et du tourisme. Comme toutes les économies, elle peut se décliner en secteur primaire, secteur secondaire et tertiaire.

Un champs de cannes à sucre en Guadeloupe

L’AGRICULTURE Avec environ un tiers de la surface totale de l’archipel qui lui est affectée, l’agriculture est le principal secteur de l’économie de la Guadeloupe. Cette situation découle de son histoire et notamment des habitations agricoles coloniales des XVIIIe et XIXe siècles. Les principales cultures sont des cultures d’exportation à savoir la canne à sucre et la banane.
LA BANANE est incontestablement le premier produit exporté (avec environ un quart du volume d’exportations) principalement vers la France et l’Europe. Le flux est si important qu’il a nécessité la mise sur pied d’une ligne de fret Antilles – métropole. En termes de chiffres, cela représente environ 27 millions de tonnes de bananes.
LA CANNE A SUCRE, culture emblématique de la Guadeloupe, est la seconde denrée produite et exportée par deux grandes usines : les sucrerie- rhumeries Gardel située en Grande Terre et Grande Anse qui se trouve à Marie Galante. Un produit Traditionnellement associé à la canne à sucre dans la caractérisation de la Guadeloupe, mais aussi très apprécié des amateurs, c’est le rhum qui se décline tantôt en rhum léger, rhum agricole et rhum industriel.
La production de rhumse partage entre le rhum agricole qui provient de la distillation du jus de canne fermenté, tandis que la mélasse permet d’obtenir le rhum industriel et le rhum léger. A ces deux produits phares que sont la banane et la canne à sucre, viennent s’ajouter des cultures maraichères, fruitières et vivrières telles que les ananas, les avocats, les caramboles, les pamplemousses, les corossols, les melons, les oranges, les citrons, les aubergines, la vanille le cacao, le café et les ignames. De plus, la culture florale égaie la belle saison. On imagine dès lors l’abondance et les variétés tant des couleurs que des parfums qui s’offrent au visiteur.
LA PECHEest en plein essor. La production halieutique est en effet de l’ordre de dix mille tonnes en moyenne. Cette activité est traditionnellement dédiée à la production de crustacés plus connus sous le doux nom d’ « ouassou », une sorte de crevette d’eau douce. Mais, ce secteur d’activité connait une embellie grâce à la pêche de poisson marin, l’ombrine ocellée, rebaptisé « loup caraïbe » du fait de sa ressemblance avec le « bar ou loup méditerranéen.
L’ELEVAGE reste aussi un secteur prometteur de l’économie de la Guadeloupe. On y dénombre huit filières, à savoir apiculture(abeilles),aquaculture d’eau douce(animaux aquatiques), bovins(bœuf), caprins et ovins ( chèvres, chamois et mouton), lapins, porcs et œufs. Cette organisation veille à la qualité de la production locale pour la satisfaction d’une cible de plus en plus croissante.